C’est à Font-Ségugne que Roumanille peaufina ses « Oubreto »

Il y avait une fois, trois jolies jeunes filles de Barbentane qui venaient en Avignon assises en amazone sur leurs ânes gris.

« Eh ! bien, Mesdemoiselles, leur dirent, pour se moquer, trois galants cavaliers à califourchon sur leurs beaux chevaux blancs, comment vont les ânes ?

Ils vont à cheval, Monsieur, lui répondit Gouirane, la plus délurée des trois.

I’avié, uno fes, tres galànti chato de Barbentano que venien en Avignoun d’assetoun sus sis ase gris.

« Eh ! bèn, Midamisello, ié diguèron, pèr trufarié, tres galant cavalié d’escambarloun sus si bèu chivau blanc, coume van lis ase ?

Van à chivau, Moussu »,

 ié respondeguè Gouirano, la mai escarabihado di tres.